Le chèque, un moyen de paiement en déclin

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La Banque de France s’est intéressée aux moyens de paiement et elle a dévoilé ses résultats dans un rapport qui met en avant un recul des chèques. Ces derniers sont de moins en moins utilisés.

1 320 milliards d’euros payés en chèques

La Banque de France propose sa « Cartographie des moyens de paiement scripturaux » qui repose sur des données datant de 2013. La collecte a été faite tout au long de l’année 2014 et elle est désormais en mesure de révéler que les chèques ne font plus l’unanimité.

Par rapport à 2012, un recul de 19 % a été enregistré avec un montant de 1 320 milliards d’euros. Cela reste tout de même assez élevé puisque 2.6 milliards de chèques ont été signés au cours de l’année 2013. Cette baisse peut être expliquée par l’essor d’autres moyens de paiement, l’évolution de la réglementation ou le refus de certains commerces.

Un recul moins important du nombre de chèques émis

La Banque de France souhaite souligner que d’un point de vue général, le chèque n’est pas le premier moyen de paiement utilisé, mais le recul des signatures est moins important. En effet, si les sommes payées mettent en avant une baisse de 19 %, la chute n’est que de 7 % en ce qui concerne le nombre de chèques signés.

Les Français n’ont donc pas un désintérêt total pour ce moyen de paiement, mais la carte bancaire ou le format sans contact a tendance à rencontrer un certain succès. Toutefois, dans son rapport, la Banque de France stipule que les chèques représentent 14 % des paiements.

L’Europe n’aime pas vraiment ce moyen de paiement

Si les chiffres sont en recul et peu importants sur le sol français, les statistiques au niveau de l’Europe sont un peu plus exceptionnelles. En effet, l’étude a permis de constater que la France se positionne très loin devant le Royaume-Uni ou l’Allemagne en ce qui concerne les chèques émis avec 71 % contre respectivement 19 et 1 %.

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