Etude : Les Français fréquentent moins les agences bancaires

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Si la queue au guichet d’une agence bancaire traditionnelle à tendance à se restreindre, et si les espaces de travail des conseillers financier semblent souvent vides, l’avènement d’Internet en est le principal responsable. Le virtuel est venu bousculer la pratique d’un domaine historiquement peu habitué à devoir aller chercher le chaland.

Un service à distance étoffé

Si les français fréquentent moins les agences bancaires, ce n’est pas par rébellion contre la finance ou parce que le bas de laine sous le matelas effectue un retour en grâce hexagonal, mais parce qu’ils peuvent aujourd’hui effectuer la plupart des opérations à distance.

Les banques en ligne gagnent des parts de marché par rapport aux banques traditionnelles et les grandes banques classiques proposent également des sites web permettant d’effectuer de nombreuses transactions financières sans fréquenter son agence.

Ouvrir un compte courant ou d’épargne, effectuer un virement entre ses propres comptes ou un virement externe, souscrire une assurance auto ou habitation, contracter un crédit à la consommation ou un prêt immobilier, peut désormais se faire à distance.

Des outils modernes

La désaffection des agences bancaires est encore renforcée par le boum des outils modernes de surf sur le web.

S’il était autrefois possible de se connecter sur le site de sa banque uniquement depuis un ordinateur fixe relié à Internet, il est désormais facile de se connecter depuis chez soi comme en déplacement, grâces aux outils modernes comme les ordinateurs portables, les tablettes tactiles ou les smarthphone.

Les banques traditionnelles comme les banques en ligne développent des applications pour tablettes et pour smartphone qui facilitent l’accès des clients à leurs comptes.

Les conséquences pour les professionnels

Les conséquences de ce bouleversement numérique pour les professionnels du secteur bancaire se traduisent d’abord par une baisse de la fréquentation des agences, faute d’en avoir besoin.

La connaissance des clients, atout majeur de la relation, s’en trouve affectée. Le conseiller bancaire, historiquement habitué à voir les clients ayant besoin d’un compte pousser la porte, doit désormais effectuer un phoning actif pour faire venir le client. A cela s’ajoute la possibilité récente d’ouvrir un compte bancaire basique dans les bureaux de tabac.

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