Identifié par le groupe Eset (un des leaders au monde en termes de sécurité informatique), FakeAlert est un logiciel malveillant qui se propage de plus en plus sur Internet.
Il vous faudra dès aujourd’hui accorder une attention particulière aux messages d’alerte qui apparaissent régulièrement sur vos écrans ; en effet, ceux-ci se sont avérés être parfois des tentatives de piratage.
Comment se propage FakeAlert ?
Le principe de FakeAlert est relativement simple ; ce virus informatique fait apparaitre des pages web malveillantes avec des informations alarmantes sur les écrans : à travers une fenêtre, il envoie un message aux internautes pour leur signaler que leur ordinateur a été infecté ou rencontre des problèmes qui sont susceptibles d’affecter les données stockées dans leur disque dur.
Les développeurs de FakeAlert misent sur l’inquiétude des internautes pour les escroquer en les invitant à télécharger un pseudo-antivirus (qui comporte un logiciel rançonneur ou « ransomware ») ou à contacter un support technique par téléphone (le numéro est surtaxé et le service est bien évidemment géré par des personnes malveillantes).
Si vous recevez des messages d’alerte, ne paniquez surtout pas.
Record de téléchargement battu
Découvert en décembre 2009 par les développeurs du groupe Eset, FakeAlert est un virus de type « escroquerie de faux support ».
S’il ne concernait auparavant que des internautes résidant dans des pays anglo-saxons, il a depuis quelques mois étendu son champ d’action jusqu’à la France.
Une statistique alarmante : le 17 septembre dernier, il a été le logiciel malveillant le plus téléchargé sur tout le territoire français.
Lors des ASSI (Assises de la Sécurité des systèmes d’information), des ingénieurs informatiques slovaques ont affirmé que la France serait le pays le plus touché par FakeAlert.
Sur la période du 5 septembre au 5 octobre, il a en effet représenté plus de 2% du volume d’infection globale.
Selon Ondrej Kubovič (un des spécialistes de la sécurité chez Eset), les escroqueries de faux support ciblent en particulier les internautes anglophones car ceux-ci permettent de générer plus d’argent et constituent une cible large.
Mais dans certains cas, les cybercriminels peuvent traduire leurs campagnes dans une autre langue (français, allemand, espagnol, …) et viser un pays.
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