HexaTrust, c’est quoi ?

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Afin de lutter contre les dangers permanents présents sur le web, les spécialistes de la sécurité informatique ont décidé de créer un club nommé HexaTrust. A ce jour, il s’agit d’une réponse localisée en France qui pourrait trouver un écho dans d’autres contrées.

Affaire Snowden, NSA, Espionnage

Ces dernières semaines, les affaires liées à l’espionnage sur internet fleurissent. Malheureusement cela porte un coup particulièrement négatif sur la confiance des « particuliers » envers les institutions. Il semblerait que l’ex-consultant Eric Snowden ait ouvert une boite de Pandore. Dernièrement, même le Président Obama a été mis en cause pour des, pour l’instant, prétendues écoutes téléphoniques des principaux dirigeants mondiaux, mais aussi des particuliers (sous forme de métadonnées). Dans un tel cadre, les utilisateurs lambda (ordinateur, tablette tactile, smartphone) ont de quoi être inquiets. Pour tenter d’apporter une réponse lisible à leurs yeux, HexaTrust souhaite informer les utilisateurs avec pédagogie.

12 PME hexagonales dans le coup

Afin d’être plus efficace, HexaTrust utilise le savoir-faire de tous les métiers liés à la sécurité informatique, à savoir du développeur à l’intégrateur, en passant par le constructeur et les testeurs. Les principales entreprises à l’origine de ce projet sont Wallix, Brainwave ou encore DenyAll. A terme, l’objectif est également de proposer des solutions innovantes Made In France (Arnaud Montebourg devrait en être ravi !). Récemment, un antivirus 100% Gaulois a vu le jour, il s’agit de DAVFI qui est pour l’instant entièrement dédié à la plateforme Android.

McAfee prend les devants Outre-Atlantique

Chez l’Oncle Sam, la donne est toute autre, l’objectif étant de proposer des solutions pour éviter l’espionnage de grande envergure (comme celui d’un Etat envers des populations ciblées). Chez McAfee, toutes les compétences des ingénieurs sont dirigées vers un même projet nommé « D-Central ». L’objectif est de décentraliser tous les réseaux de connexion afin que la NSA ne puisse pas (ou difficilement) retracer les communications (même en métadonnées). Il s’agirait d’un mini-réseau privé qui ne pourrait être intégré que par l’utilisateur principal. Son coût est évalué à 100 dollars, soit environ 75 euros.

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