Quel est le meilleur livre d’économie ?

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Bonjour à tous, aujourd’hui on s’intéresse à l’économie et on vous propose une sélection des meilleurs livres d’économie.

Aline

Il existe beaucoup de livres sur l’économie et il est parfois difficile de s’y retrouver. Votre approche sera très différente suivant que vous cherchez à parfaire votre culture générale, développer vos compétences entant que gestionnaire ou vous informer sur un courant de pensée économique spécifique. Découvrez ici notre sélection des meilleurs livres d’économie,toutes catégories confondues.

Pourquoi et comment s’initier à l’économie?

Qu’on le veuille ou non l’économie fait partie de notre vie quotidienne. Ce sont les grands courants de la pensée économique qui ont forgés notre société et qui continuent à influencer notre modèle économique et nos politiques internationales. Comprendre l’économie c’est comprendre le monde dans lequel nous vivons !

Savez vous à quel courant de pensée se rattache la politique économique actuelle des États-Unis ? Et celle de l’union Européenne ? Pourquoi la Banque Centrale Européenne (BCE) contrôle la masse monétaire en circulation dans la zone euro, et par là même les taux d’intérêts des banques ?

Apprendre l’économie vous fournira les clés pour comprendre les influences qui pèsent sur nos politiques et avoir un regard critique vis à vis de certains discours qui confinent parfois à l’endoctrinement idéologique.

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Les courants de pensée de l’économie

Avant de vous jeter sur le premier livre venu il vous faut vous interroger sur les courants de pensée que vous souhaitez étudier. Cherchez vous des informations sur l’origine des doctrines économiques ou bien souhaitez vous vous concentrer sur les courants contemporains?

Voici une rapide genèse de la pensée économique qui vous aidera à orienter votre choix.

Du XVème au XVIIIème siècle

Le Mercantilisme

Né au XVI ème siècle ce courant de pensée se base sur la puissance étatique chargée de centraliser les métaux précieux. Dans un contexte de colonisation et de développement des échanges à travers le monde, le mercantilisme cherche a renforcer la puissance de l’état. Il vise à accumuler les richesses en augmentant les exportations et en limitant les importation.L’argent ainsi accumulée est la garante de la puissance de l’état. Les exportations sont subventionnées alors que les importations souffrent de restrictions et de droits de douanes importants (c’est le protectionnisme). Les chefs de fil de ce mouvement en France sont Monchréstien et Colbert. Ce courant de pensée eut un très grand succès jusqu’à la ruine de l’Espagne et du Portugal en partie due à l’accumulation de métaux précieux.

La Physiocratie

Développé par Pierre Samuel du Pont de Nemours, la physiocratie littéralement « le gouvernement de la nature » est un courant de pensées Français apparu au XVIII ème dont le chef de file est Francois Quesnay.Elle a pour but d’appliquer « l’ordre naturel » qui est la loi de dieu dont le roi est le représentant. Contrairement aux mercantilistes ils placent l’agriculture au dessus de toute forme de production de valeur. Tous ce qui ne travaillent pas la terre sont considérés comme la « classe stérile ». Cette pensée influencera longtemps la politique économique de la France dont l’agriculture est aujourd’hui encore l’un des secteurs d’activité les plus performants.

XIXème siècle

Les économistes Classiques

Les économistes classiques qui placent la valeur dans le travail, et non plus dans les métaux précieux ou la terre, sont à l’origine du capitalisme. Le fondateur de ce courant de pensée est Adam Smith, inventeur de la division du travail, des avantages absolus et de la théorie de la main invisible qui vient auto-réguler les marchés sans intervention étatique.

David Ricardo est l’un des chef de file de ce mouvement notamment avec sa théorie des avantages comparatif poussant chaque pays à se spécialiser dans la productions de biens à forte valeur ajoutée.

Pour les économiste classiques l’épargne joue un rôle très important puisqu’elle permet d’investir dans l’appareil productif et ainsi industrialiser le pays.

Les Marxistes

En se basant sur la valeur travail chère aux économistes classiques, Karl Marx déduit que le capital usurpe la création de valeur en s’accaparant la différence entre le travail (ce qui est payé à celui qui produit) et la valeur du bien (ce qui est vendu): la plus-value. C’est cette contradiction inhérente au capitalisme qui engendre les crises et qui amènera à terme à la disparition du capitalisme. Le capital cherchant à maximiser ses profits via l’industrialisation et la concurrence fait baisser les prix de vente des marchandises et donc ça plus-value: c’est la baisse tendancielle du taux de profit. Seule l’ouverture de nouveaux marchés ou de nouvelles révolutions technologiques pouvant reporter temporairement cette contradiction.

C’est ce courant de pensée qui donnera naissance au communisme.L’influence du Marxisme sera particulièrement importante de la deuxième moitié du XIX ème siècle jusqu’à la seconde moitié du XX ème siècle.

Les néoclassiques

Né dans les année 1870 ce courant apparait après la publication du capital par Karl Marx en 1867. S’ils reprennent les idées libérales des classiques ils rejettent la lutte de classe et la valeur. Cette dernière ne provient pas du travail ni de la production mais de la valeur marginale. C’est à dire le prix que le consommateur est prêt à payer. Exemple: Si j’ai extrêmement soif un verre d’eau aura une grande valeur. Par contre le second,pourtant exactement identique, n’aura qu’une valeur très relative.

Ils se basent sur l’analyse les comportements individuels,observation de l’homo oeconomicus, pour en tirer des conclusions macroéconomiques. Les néoclassiques accordent une énorme importance aux mathématiques et tentent d’expliquer leurs théories au travers de calculs complexes. Ils sont contre l’intervention de l’état et pensent que le marché s’auto-régule sans intervention extérieures. Le chômage et les crises ne pouvant être que passagers.

Les néoclassiques dominent la pensée économique actuelle et ont forgé nos modèles économiques.

Les Keynésiens

Fondé par John Maynard Keynes, ce courant interventionniste est en rupture avec la pensée néoclassique. L’intervention de l’était est jugée nécessaire pour palier aux carences du libéralisme. Face à la violence des cycles économiques (la crise de 1929 fut un traumatisme) et la montée du Marxisme, Keynes s’emploie à sauver le capitalisme en atténuant ses défauts via les politiques publiques. Les Keynésiens admettent l’existence d’un sous emploi structurel qu’ils combattent grâce à la dépense publique. En injectant de l’argent dans l’économie on relance la demande (on parle ici de demande effective).

Autre grand principe du Keynésianisme, l’argent (l’épargne) est créatrice de valeur en soit via l’investissement. Ce n’est pas un« voile » permettant les échanges mais un facteur de croissance qu’il convient de stimuler avec des taux d’intérêt bas.

Le monétarisme

La nouvelle économique classique rejette l’interventionnisme étatique du Keynésianisme et bien entendu le Marxisme pour reprendre en grande partie les théories néo-classiques. Porté par Milton Friedman, chef de file de l’école de Chicago, le monétarisme fait de la politique monétaire un instrument fondamental de la politique économique. Elle prône le contrôle de la masse monétaire par les banques centrales (qui doivent être indépendantes des états)pour contrôler l’inflation. L’objectif étant d’arriver à un équilibre qui permet de maintenir des taux d’intérêt bas, d’éviter l’inflation et maintenir un niveau de masse monétaire équivalent au niveau de production.

Friedman, principal opposant à Keynes, accepte une idée de chômage permanent contrairement aux économistes néoclassiques mais il ne juge pas que l’intervention de l’État soit nécessaire pour combattre ce chômage naturel. Apparu dans les années 50 cette doctrine économique a connu un regain d’intérêt dans les années 1970 à 1990 en particulier aux États-Unis et en Grande-Bretagne sous les gouvernements de Richard Nixon, Ronald Reagan et Margaret Thatcher.

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